Le reste à charge, c’est la partie des frais de santé qui reste à la charge du patient (ou de la mutuelle santé) après remboursement de l’Assurance maladie. Que contient exactement cette part à payer ? Comment limiter le reste à charge ?
Le contenu du reste à charge
Le reste à charge, comment son nom l’indique, représente la part de dépenses de santé qui « reste à la charge » du patient une fois que l’Assurance maladie a remboursé sa partie.
Ce reste à charge est ainsi constitué de différents éléments :
- Le ticket modérateur ;
- Le forfait journalier hospitalier ;
- L’éventuelle participation forfaitaire ;
- L’éventuelle franchise médicale ;
- L’ensemble des frais non pris en charge par le régime obligatoire.
Comment limiter le reste à charge ?
Souscrire une mutuelle santé
En faisant le choix de souscrire une mutuelle santé, vous mettez toutes les chances de votre côté de réduire ce reste à charge. En effet, le rôle de la complémentaire santé est de rembourser la part de vos dépenses de santé qui n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale.
En effet, pour rappel, la Sécurité sociale ne rembourse qu’une partie des frais de santé. Ce remboursement varie en fonction de plusieurs critères :
- Le type de traitement ou d’acte médical ;
- Le respect ou non du parcours de soins coordonnés ;
- La nature du risque : maladie, incapacité, maternité, invalidité, accident du travail.
Le rôle des mutuelles est de compléter la prise en charge de la Sécurité sociale.
Vous l’avez donc compris, l’intérêt de souscrire un contrat de mutuelle réside avant tout dans la réduction de ce reste à charge, voire dans sa suppression complète, en fonction des garanties de mutuelle santé et du niveau de remboursement que vous aurez choisis.