Comment protéger sa maison des événements climatiques ?
Le réchauffement climatique redessine le paysage français et impacte directement l’habitat. Incendies, inondations, comment adapter sa maison pour limiter les dégâts et maîtriser les coûts ? LeLynx.fr, comparateur d’assurance habitation, fait le point sur les différentes précautions à mettre en place pour limiter les dégâts et les frais.
6 Français sur 10 vivent dans une zone à risque
C’est désormais inéluctable : les températures augmentent, et les conséquences sont déjà visibles. Selon le ministère de la Transition écologique, ⅔ des 36 000 communes françaises sont désormais exposées à un risque naturel.
Des stratégies de prévention existent et doivent être mises en place afin de limiter les dommages et la hausse inexorable des prix moyens des assurances habitation.

Se protéger des inondations
Première cause d’indemnisation en France : les inondations. Ce phénomène touche plus de 32 000 communes et 19 millions de personnes.
Dans les zones inondables, le Plan de prévention des risques inondations peut imposer la construction de maisons surélevées ainsi que l’obligation de mettre les installations électriques à une hauteur minimale.
Dans certaines communes, on peut désormais voir apparaître des maisons sur semi-pilotis ou l’installation de batardeaux pour empêcher que l’eau ne pénètre dans les maisons lors de crues ou de fortes intempéries.
Sur les zones littorales, le trait de côte ne cesse de reculer. Les communes doivent anticiper le phénomène d’érosion afin de savoir où installer/rehausser des digues ou des brise-lames, replanter des dunes, etc…
Se protéger des incendies et de la sécheresse
Deuxième cause d’indemnisation : la sécheresse et l’augmentation importante des maisons fissurées sous l’effet du phénomène du retrait-gonflement des argiles. 3 millions de personnes en subissent déjà les conséquences et plus de 11 millions sont exposées à ce risque.
Autre conséquence directe de la sécheresse : les incendies. Ils sont chaque année plus nombreux et difficiles à maîtriser.
Côté prévention, tous les propriétaires de logements situés à l’intérieur et à moins de 200 mètres de massifs, landes ou garrigues doivent débroussailler chaque année sur une profondeur minimale de 50 mètres.
Pour les autres, il est nécessaire de rappeler que les détecteurs de fumée sont obligatoires et qu’il est important de privilégier l’usage de revêtements certifiés CE.
Se protéger des canicules
Les journées et les nuits caniculaires sont désormais annuelles. Dans le sud de la France, les fortes chaleurs se font sentir de plus en plus tôt dans l’année et ne se limitent plus à juillet-août. Dans les villes, comme Paris, une fois le soleil couché, l’effet d’îlot de chaleur urbain fait son entrée. Ce n’est plus le soleil qui chauffe mais le bitume qui libère la chaleur emmagasinée.
Quelques pistes pour faire baisser les températures chez soi :
- Végétaliser et installer des ombrières ;
- Installer des brasseurs d’air ou des rafraîchisseurs d’air adiabatiques.
- Contrairement aux climatiseurs, ces rafraîchisseurs consomment moins et ne créent pas de chaleur.
Un impact direct sur la prime d’assurance
La multiplication des catastrophes naturelles ces dernières années a mis à mal le régime Cat’Nat », créé pour venir en aide aux personnes victimes de catastrophes naturelles.
France Assureurs prévoit que les sécheresses et les inondations représenteront 143 milliards d’euros entre 2020 et 2050.
Actuellement, ces surcoûts se répercutent sur les cotisations des assurés et plus particulièrement sur les primes d’assurance multirisque habitation qui devraient encore augmenter l’année prochaine.
Afin d’anticiper ces hausses de prix, il est conseillé de faire le point sur les garanties et les exclusions de votre contrat. Grâce à un comparateur comme LeLynx.fr, il est possible d’analyser différentes offres et de trouver la meilleure assurance habitation en fonction de vos besoins et votre budget.