De nouveaux médicaments en vente libre déconseillés
Smecta, Maxilase, Toplexil, Voltarène, Vogalène… Ces médicaments en ventes libres, bien connus des consommateurs, sont pointés du doigt par la revue médicale indépendante Prescrire. Chaque année, Prescrire publie sa liste des médicaments à écarter. LeLynx.fr, comparateur de mutuelle santé, revient sur les médicaments à éviter pour mieux se soigner.
Des médicaments “plus dangereux qu’utiles” ?
Depuis 14 ans, Prescrire, revue médicale indépendante, publie, chaque année, la liste noire des médicaments qui font plus de mal que de bien aux patients.
Prescrire souligne que certains médicaments, souvent utilisés depuis des années, présentent une balance bénéfices-risques défavorable, avec des effets indésirables graves et une efficacité non prouvée au-delà d’un placebo. La revue explique que leur maintien sur le marché reste injustifié et souhaite que les autorités et les soignants privilégient des alternatives plus sûres.
Une grande partie des médicaments de cette liste noire sont disponibles en libre-service banalisant ainsi leur utilisation. Parmi les plus connus, on peut noter :
- Le Smecta, utilisé contre les troubles intestinaux ;
- Le Maxilase, conseillé en cas de maux de gorge ;
- Le fameux sirop contre la toux Toplexil ;
- Le Vogalène qui traite les nausées et les vomissements.
Cette année, Prescrire met sur le banc 108 médicaments munis d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) dont 89 sont commercialisés en France.
Cette étude permet de rappeler que prendre un médicament n’est jamais anodin et que l’auto-médication est un acte risqué. Il est nécessaire de toujours se tourner vers son médecin ou un professionnel de santé.

Quelle prise en charge par la Sécurité sociale ?
Face à ces médicaments jugés « plus dangereux qu’utiles », une question se pose : comment la Sécurité sociale les prend-elle en charge ?
La Sécurité sociale ne rembourse que les médicaments :
- Prescrits sur ordonnance par un médecin, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste. Les médicaments achetés en libre-service sans ordonnance ne sont donc pas remboursés ;
- Et inscrits sur la liste des produits pharmaceutiques remboursables.
Le taux de remboursement varie en fonction du produit et du service médical rendu (SMR). Plus il est essentiel, mieux il est remboursé. Il existe quatre taux de remboursement :
- 100 % pour les médicaments irremplaçables et coûteux, comme les traitements contre les maladies graves type cancers ou affections longue durée ;
- 65 % pour les médicaments SMR majeur, comme le paracétamol ;
- 30 % pour les médicaments SMR modéré, dits de “confort” comme l’Imodium ;
- 15 % pour les médicaments SMR faible comme le Gaviscon ou la crème Dexeryl.
C’est le ministère de la Santé, sur recommandation de la Haute Autorité de la santé (HAS), de l’Assurance maladie et de l’industrie pharmaceutique, qui décide si un médicament ne doit plus être remboursé.
Mutuelle : prise en charge des médicaments non remboursés
Posséder une mutuelle santé à un fort impact sur le reste à charge des patients. Tout d’abord, elle complète les remboursements de la Sécurité sociale et prend en charge tout ou une partie du reste à payer. Enfin, en fonction des garanties souscrites, elle peut couvrir des médicaments et des soins non remboursés par la Sécu, comme par exemple :
- Les produits homéopathiques ;
- Les vaccins non obligatoires ;
- Certains médicaments dits de “confort” ;
- Les tests de grossesse ou d’ovulation ;
- Certains contraceptifs ;
- Des soins encore en évaluation.
C’est pourquoi il est important de faire le point sur vos besoins réels en termes de santé afin de choisir la complémentaire santé la plus adaptée et la plus complète possible.
En utilisant un comparateur de mutuelle en ligne, il est simple et très rapide de comparer les différentes offres et trouver, en fonction de son budget, la meilleure mutuelle possible.