Après une évolution en mai 2018, le contrôle technique a été de nouveau renforcé. Des normes anti-pollution sont entrées en vigueur au 1er janvier 2019.
Pourquoi des changements opérés au 1er janvier 2019 ?
Le contrôle technique n’en finit pas d’évoluer. Après un durcissement des règles quelques mois auparavant, les automobilistes ont dû s’adapter à de nouvelles mesures. En effet, depuis 1er janvier 2019, une norme anti-pollution a été appliquée. L’objectif : limiter l’opacité des fumées et des polluants recrachés par les pots d’échappement.
les normes antipollution pour les véhicules essence
Au niveau des voitures à essence, les émissions de monoxyde de carbone doivent rester inférieures à :
- 4,5% pour les voitures de 1972 à septembre 1986 ;
- 3,5% pour les voitures d’octobre 1986 à 1993 (1995 sans pot catalytique) ;
- 0,5% au ralenti et 0,3% à 2 500 tours par minute pour voitures sans équipement de dépollution de 1996 à juillet 2002 et ceux avec équipement de dépollution de 1994 à 1995 ;
- 0,3% au ralenti et 0,2% à 2 500 tours par minute pour les véhicules d’après 2002.
Les normes anti-pollution pour les véhicules diesel
De même, pour des voitures diesel, l’opacité des fumées du pot d’échappement doit rester inférieure à :
- 3 M-1 pour les voitures moteur turbo ;
- 2,5 M-1 pour les voitures sans turbo jusqu’à mi-2008 ;
- 1,5 M-1 pour les voitures sans turbo après mi-2008.
Quels conséquences pour les centres ?
Les centres de contrôle technique proposent désormais des éco-diagnostics et des décrassages, facturés autour de 50€. « Ces diagnostics permettent de voir où en est le véhicule et de procéder éventuellement à des opérations de décalaminage ou à des réparations », explique Fabrice Godefroy, président de l’association des diésélistes de France.
Pour rappel, le contrôle technique sera encore renforcé dans les mois et années à venir. D’ici 2022, le niveau d’émission de 5 gaz polluants devrait être analysé pour tous les véhicules.