Marché électrique en repli : l’assurance suit la tendance ?

Les chiffres d’immatriculations de voitures neuves à fin mai sont parus. LeLynx.fr vous livre le profil des acheteurs de voitures électriques et des contrats d’électriques et des contrats d’assurance auto auxquels ils souscrivent. 

Des primes plus avantageuses dès la formule intermédiaire

N’étant pas soumises à des tarifications spécifiques, les voitures électriques rentrent dans le cadre des souscriptions classiques. Pour vous aiguiller sur la meilleure offre d’assurance auto, Lelynx.fr vous dresse le résultat des requêtes des utilisateurs concernant les voitures neuves.

Bien que les primes moyennes d’assurance d’un véhicule électrique soient plus élevées pour que pour celles d’une voiture essence ou diesel en formule au tiers, elles deviennent plus avantageuses avec des formules intermédiaires ou tous risques. Ainsi, près de 95 % des propriétaires de voitures électriques optent pour une assurance au tiers étendu ou tous risques pour couvrir un modèle électrique neuf.

Voici un tableau comparatif des primes moyennes d’une voiture électrique neuve par motorisation et niveau de couverture.

Qui sont les acheteurs de voitures électriques ?

Depuis le début de l’année, 120 000 voitures électriques neuves ont été immatriculées, soit une baisse de 7% par rapport à 2024. Cette tendance est légèrement inférieure à celle du marché (-8%). Cela correspond à 18% des immatriculations françaises.

Les acheteurs se situent principalement en Île-de-France (24% des ventes). C’est d’ailleurs dans cette zone que le marché est le plus dynamique (+30%). Les autres régions sont globalement en ligne avec leurs poids démographiques, par exemple les Hauts-de-France, représentant 9% des achats d’électriques en France et le même pourcentage de la population française.

Le marché se diversifie aussi côté modèles. Parmi les formats les plus achetés, les citadines (26 % du marché), telles que la Peugeot e-208, Citroën ë-C3 ou encore la Renault 5, sont idéales pour la ville. Les SUV compacts (19 %), comme les Kia e-Niro ou autres BMW iX1, séduisent ceux qui cherchent plus d’espace. Quant aux SUV familiaux (troisième segment avec 17 %), à l’instar du Skoda Enyaq ou du Peugeot e-5008, ils offrent quant à eux encore plus de confort.

Par ailleurs, les entreprises deviennent majoritaires (57%) dans les achats. Que ce soient des véhicules de société, de flottes, de loueurs ou d’administrations, les professionnels profitent de l’électrique pour réduire leurs coûts et empreinte carbone.

Les particuliers, qui avaient choisi l’électrique l’année dernière (67% des immatriculations), attendent sans doute le retour du leasing social prévu au second semestre pour bénéficier des bons plans qui y sont associés et devenir plus actifs sur le marché.

Enfin, du fait de son coût d’achat élevé (35 000 € en moyenne), la voiture électrique devient de plus en plus liée à l’usage et moins à la possession. Concrètement, les consommateurs ont tendance à utiliser une voiture électrique sans nécessairement en être propriétaires.

En effet, La LLD (Location Longue Durée) représente quasiment une immatriculation sur deux (46%) quand elle n’est plébiscitée que par 20% des Français sur l’ensemble des transactions neuves.