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MaPrimeRénov’ 2026 : priorité aux rénovations globales

Publié le 29/10/2025
Lecture 3 min.
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À partir du 1er janvier 2026, le dispositif MaPrimeRénov’ prévoit plusieurs changements majeurs : fin des aides pour certains travaux, révision des plafonds et des taux de subvention, conditions d’éligibilité renforcées… LeLynx.fr, comparateur d’énergie, fait le point sur le changement de cap de MaPrimeRénov’

Les principaux changements 

Depuis septembre 2025, le nouveau dispositif MaPrimeRénov’ se concentre sur deux seuils de dépenses maximales : 30 000 euros pour une amélioration de deux classes énergétiques, et 40 000 euros pour un gain de trois classes ou davantage.

Désormais, le montant de l’aide est déterminé uniquement en fonction des revenus du foyer : les ménages aux revenus intermédiaires bénéficient d’un taux de 45 %, tandis que les foyers les plus aisés ne reçoivent qu’un soutien de 10 %, indépendamment des résultats obtenus.

À partir du 1er janvier 2026, les autres règles du décret, publié en septembre, s’appliquent, à savoir : 

  • Suppression du bonus “sortie de passoire” ;
  • Priorité aux travaux de rénovation de grandes envergures, considérés comme plus efficaces pour la réduction de la consommation d’énergie ; 
  • Diminution des aides pour les actions isolées et fin des aides pour des travaux comme l’isolation des murs ou le remplacement des chaudières biomasse.

Le projet de loi de finances 2026 prévoit un budget de près d’1,92 milliards d’€ en 2026 contre 2,67 milliards en 2025 pour le programme “urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat”. Les débats parlementaires se dirigent vers une diminution des crédits de paiement à l’Anah à hauteur de 500 millions d’euros.

Un transfert vers les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Le Ministre délégué à la transition écologique a expliqué qu’une grande partie du financement des travaux de rénovation énergétique basculait sur les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) afin de contrebalancer la diminution des crédits alloués à l’Anah. 500 millions d’€ devraient provenir des CEE. 

Les CEE sont financés par les fournisseurs d’électricité et de gaz. En effet, ces derniers ont l’obligation de proposer des aides financières aux particuliers pour financer la totalité ou une partie de leurs travaux de rénovation énergétique. 

Cette aide peut prendre différentes formes : prime, bon d’achat, réduction, etc… 

Pour en bénéficier, il faut :

  • Avoir une résidence principale ou secondaire depuis au moins 2 ans
  • Réaliser des travaux qui améliorent l’efficacité énergétique du logement ;
  • Faire réaliser les travaux par un artisan reconnu garant de l’environnement (RGE).

Contrairement à MaPrimeRénov’, il n’y a pas de plafond de ressources à respecter, néanmoins le montant de l’aide CEE peut varier en fonction des revenus. 

Des nouvelles restrictions attendues en janvier 2027

À partir du 1er janvier 2027, les conditions d’accès à MaPrimeRénov’ parcours par geste, c’est-à-dire les travaux ponctuels, se durcissent : les propriétaires de maisons individuelles classées F ou G n’y auront plus accès.

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) deviendra obligatoire pour chaque demande d’aides. En revanche, les propriétaires de logement classés F ou G pourront bénéficier de MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur. 

Le gouvernement veut favoriser les travaux de rénovation qui permettent de faire gagner au moins 2 classes sur le DPE. Les gestes isolés étant jugés insuffisants

Améliorer son confort énergétique et réaliser des économies

L’objectif de ces dispositifs est clair : aider les particuliers à optimiser leur confort tout en réduisant leur consommation d’énergie, et ainsi réaliser des économies substantielles.

En attendant de pouvoir engager des travaux d’isolation, de remplacer vos fenêtres ou de moderniser votre système de chauffage, il existe une solution immédiate pour alléger vos factures énergétiques. En utilisant un comparateur de fournisseurs de gaz ou d’électricité, vous pouvez identifier l’offre la plus adaptée à vos besoins et souscrire un contrat gaz ou électricité plus compétitif, en fonction de votre consommation réelle.

La bonne nouvelle ? Changer de fournisseurs d’électricité ou de gaz est aujourd’hui un processus simple, sans frais ni engagements. Une fois vos travaux de rénovation terminés, il sera d’ailleurs judicieux de comparer à nouveau les offres, car votre consommation énergétique aura forcément évolué.