Médicament utilisé contre les insomnies et troubles du sommeil, la Zopiclone présente toutefois des effets secondaires dont il faut se prémunir. Voici la liste des dangers potentiels liés à une mauvaise utilisation.
La Zopiclone, c’est quoi ?
Le benzodiazépine Zopiclone est un médicament appartenant à la famille des sédatifs et hypnotiques. Il sert à traiter, sur une courte durée, les insomnies chez l’adulte. Voici dans quels cas il peut être servir :
- Augmenter la durée et la qualité du sommeil ;
- Diminuer les coupures et les réveils inopinés.
Un danger pour certaines personnes
La Zopiclone est un médicament qui est délivré sur ordonnance. Il convient de discuter en amont avec un professionnel de santé pour savoir si vous n’êtes pas un profil à risque. Pour rappel, la notice comporte plusieurs contre-indications pour les personnes victimes de :
- Insuffisance respiratoire grave ;
- Maladie grave du foie ou insuffisance hépatique ;
- Symptôme d’apnée du sommeil ;
- Allergie à l’un des composants du Zopiclone ;
- Maladie des muscles (myasthénie).
Effets secondaires dangereux
Plusieurs effets secondaires ont été mis en lumière par différentes études. La Zopiclone est associé à une augmentation des idées suicidaires et parfois des tentatives de suicide. De nombreux effets secondaires ont aussi été corrélés au traitement par la Zopiclone : des troubles du comportement, l’agressivité, l’amnésie rétrograde, altération de la conscience et des fonctions psychomotrices…
Une étude américaine parue dans le journal BMJ révèle que les personnes utilisant les benzodiazépines ont 35% de plus de chances de développer un cancer. Après 65 ans, le risque de développer la maladie d’Alzheimer accroit de 51% avec ce type de somnifère. En conclusion, la Zopiclone augmente la probabilité de mortalité accélérée 4,6 fois supérieure à la normale.
La Zopiclone et le danger de dépendance
C’est le principal danger qui peut guetter les patients ayant recours à la Zopiclone. La notice est d’ailleurs formelle : « La prise de la Zopiclone peut entraîner le développement d’abus et/ou la dépendance physique et psychologique. Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement et ce risque est plus fort lorsque la Zopiclone est prise plus de quatre semaines. » Plusieurs patients sont particulièrement à risque, notamment ceux ayant eu des antécédents de :
- Troubles mentaux ;
- Alcoolisme ;
- Abus médicamenteux ;
- Toxicomanie.
Dans l’un de ses ouvrages, le docteur Sylvie Royant-Parola explique ainsi : « Les hypnotiques se fixent sur les récepteurs des cellules nerveuses et peuvent ainsi provoquer une accoutumance. L’arrêt est donc difficile d’autant que beaucoup de patients essaient de cesser brutalement leur prise. Cela provoque un rebond des insomnies. »