Un adulte
Un adulte + enfant(s)
Un couple
Un couple + enfant(s)
Vous prévoyez un voyage en Asie ? Vous devrez alors vous faire vacciner contre l’encéphalite japonaise. Ce vaccin est-il remboursé par la Sécurité sociale et la mutuelle santé ? Qu’est-ce que l’encéphalite japonaise ?
Non, la Sécurité sociale ne rembourse pas le vaccin contre l’encéphalite japonaise. La raison, c’est qu’il ne fait pas partie des vaccins obligatoires sur le territoire français. En effet, il s’agit d’un vaccin réservé en priorité aux voyageurs qui ont prévu de se rendre dans certains pays à risque, c’est-à-dire ceux où le virus circule.
En revanche, sachez que la mutuelle santé rembourse parfois la vaccination ! Vérifiez dans votre contrat de complémentaire santé si les garanties incluses comprennent bien le remboursement du vaccin de l’encéphalite japonaise.
L’injection à l’Institut Pasteur coûte 105 €.
Si vous vous rendez dans l’une des destinations à risque, il est recommandé de vous faire vacciner. Ce n’est cependant pas obligatoire.
Voici les principaux pays concernés par l’encéphalite japonaise :
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise se nomme Ixiaro®. Il contient un virus inactivé, qui n’infecte pas mais stimule le système immunitaire contre ce virus.
La vaccination contre ce virus se fait en 3 étapes :
Si vous résidez dans une zone à risque, un rappel doit encore être fait 1 an après la primo-immunisation
Ce vaccin est aussi disponible dans les centres de vaccination antiamaril uniquement.
C’est un virus présent dans tous les pays d’Asie du Sud-Est, mais aussi en Australie et en Océanie. Contrairement à ce que son nom indique, il n’est donc pas uniquement présent dans le pays du soleil levant.
Il se transmet par les piqûres de moustique, qui vivent notamment dans les zones humides.
Le virus peut se retrouver dans plusieurs animaux sauvages comme les oiseaux ou domestiques tels que les porcs ou les bœufs. Il ne se transmet pas d’homme à homme.
La maladie se manifeste par de la fièvre, des frissons et une céphalée (des maux de tête). Elle peut évoluer jusqu’à l’encéphalite, c’est-à-dire une inflammation du cerveau. Elle peut être fatale ou qui peut entrainer des séquelles neurologiques irréversibles. Cependant, la majorité des infectés ne présente aucun symptôme. Il n’existe pour l’instant pas de traitement contre la maladie.
Héloïse est l'auteur de cette page. Pour en savoir plus sur notre équipe de rédaction, cliquez ici.