Hauts-de-France : l’air redevient enfin pur !
En l’absence de pollution aux particules fines, surtout due à la circulation automobile, la qualité de l’air à Lille, Valenciennes et Calais s’est nettement améliorée. Une bonne nouvelle pour la santé.
La tendance a été remarquée partout en France : l’air est plus pur depuis le début du confinement. En limitant drastiquement les déplacements, le gouvernement a indirectement fait chuter la pollution dans les grandes villes. Dans le Nord, cette tendance est confirmée par des statistiques révélées par Atmo Hauts-de-France.
En effet, l’air contient bien moins de dioxyde d’azote qu’en temps normal. La diminution est particulièrement significative pour trois villes : Lille, Valenciennes et Calais (dans une moindre mesure). Dans la capitale régionale, le taux de dioxyde d’azote était de 30,7 microgrammes par mètre cube, le lundi 16 mars – il est passé à 8,6microg/m³, le lundi 23 mars.
Une qualité de l’air qui bat des records
Pour Lille, c’est une chute historique de la pollution ! A titre comparatif, en 2018, la concentration moyenne vacillait entre 25 et 30microg/m³, avec un pic à 37microg/m³, survenu le 19 mars 2018. L’année dernière, les pires taux de dioxyde d’azote dépassaient même les 40microg/m³. A Valenciennes, du 16 au 23 mars 2020, la concentration est passée de 27,7 à 12,1microg/m³, ce qui est également impressionnant.
La chute est moins marquée à Calais, pour la simple et bonne raison que la ville portuaire est moins polluée en temps normal. Là-bas, le taux de dioxyde d’azote présent dans l’air est passé de 17,5 à 12,2microg/m³ sur la même semaine. En Île-de-France également, des records sont battus : la qualité atmosphérique n’a pas été aussi bonne depuis 40 ans ! Une bonne nouvelle pour les personnes victimes de maladies respiratoires.