Une tendance qui prône le laisser-aller
Votre pyjama est devenu votre seconde peau ? Vous pouvez rester sur votre canapé pendant des heures en mangeant de la junk food ? Vous n’avez pas vu la lumière du jour depuis… eh bien oui, depuis combien de temps déjà ?
Si vous vous retrouvez dans ces questions, sachez que vous êtes peut-être touché par le goblin mode. Il s’agit d’un phénomène plébiscité sur les réseaux sociaux qui prône le laisser-aller, voire la négligence, et qui découle directement des confinements de 2020 et 2021. Le nom de cette tendance fait référence aux gobelins, ces créatures imaginaires popularisées par l’univers de la fantasy. Elles sont souvent représentées comme vivant au fond d’une grotte et agissant de manière primitive… sans se soucier de leur apparence répugnante et du regard des autres.
Le goblin mode est donc considéré comme un mode de vie casanier qui s’accompagne :
- D’un isolement social et d’une anxiété sociale ;
- D’un manque de motivation ;
- D’un manque d’hygiène ;
- D’une lassitude liée au monde extérieur et à l’actualité.
Une pratique qui pose problème…
Twitter, Instagram, TikTok… le goblin mode a un succès fulgurant sur les réseaux sociaux. Les utilisateurs ont pris l’habitude de poster des photos et vidéos d’eux avec une apparence négligée, le tout, sur un ton décalé.
Mais si cette tendance se veut humoristique, ce « mode de vie » n’est, en réalité, pas si amusant que ça. En effet, cette mode est née à la suite de la pandémie et des différents confinements mais certaines personnes avaient déjà ce genre de comportement bien avant. C’est le cas des personnes souffrant de dépression ou celles en situation de handicap, par exemple. Ainsi, cet isolement social et ce manque d’entrain peuvent cacher un profond mal-être et un problème de santé mentale. Ce qui est donc loin d’être une simple tendance.
Rester affalé en pyjama sur votre canapé pendant de longues heures n’est pas un problème… tant que vous ne le faites pas tous les jours ! En effet, si ce manque d’entrain devient permanent, il est important d’en parler à votre médecin généraliste qui pourra vous aider.