Avec une blessure toutes les 51 minutes en moyenne, le rugby est considéré comme un sport à risques. Les dommages infligés aux joueurs ne sont pas toujours pris en compte par leur responsabilité civile et peuvent entraîner de lourdes conséquences pour les sportifs. Alors, de quelles couvertures bénéficient les rugbymen ? Les assurances individuelles sont-elles nécessaires ?
Faut-il une assurance rugby ?
Discipline où les blessures sont courantes, le rugby ne se pratique pas sans risque. Et pour preuve : plus de 25 joueurs de la Coupe du Monde ont quitté le stade sur une civière. Si le Mondial a suscité de nombreuses vocations, pratiquer ce sport de contact nécessite une assurance accidents de la vie adaptée.
La licence offre un minimum de garanties
Le plaquage est la première cause de blessure durant un match, la commotion le traumatisme le plus fréquent. Pour couvrir ces risques, les licenciés d’associations et clubs de rugby, professionnels comme amateurs, bénéficient automatiquement des garanties de base souscrites par la fédération. La licence de rugby inclut ainsi :
- La responsabilité civile, couvrant les dommages matériels et corporels causés aux tiers ;
- La défense pénale et recours, permettant de prendre en charge la défense d’un joueur en cas de poursuite devant les tribunaux ;
- Le service d’assistance en cas d’accident ;
- Les accidents corporels.
L’individuelle accident, une garantie « chargée »
En cas d’accident grave, les garanties de base ne suffisent pas toujours à couvrir les frais médicaux. Les sportifs peuvent donc choisir de souscrire une garantie individuelle accident. Si cette démarche reste personnelle et facultative, les fédérations sportives ont une obligation d’information envers leurs licenciés et proposent parfois leurs propres options auprès d’assureurs partenaires du club. La couverture englobe alors toutes les conséquences financières d’un accident de sport grave :
- Les frais de chirurgie et d’hospitalisation ;
- La couverture des frais de santé non remboursables par l’Assurance maladie ;
- L’assurance rapatriement (dans le cas de matches à l’étranger) ;
- Le versement d’un capital en cas d’invalidité, proportionnel au degré d’invalidité défini par les experts médicaux ;
- L’indemnisation du préjudice d’agrément ;
- Dans certains contrats, les frais de prise en charge des proches peuvent également être inclus.