Nouveau placement préféré des Français, l’assurance-vie séduit par la diversité de ses supports. Alors que les fonds en euros permettent d’investir sans prendre de risque, les contrats multisupports s’adressent aux épargnants désireux de multiplier les rendements.
La sécurité des fonds en euros
Aussi appelée contrat « monosupport », l’assurance-vie en fonds en euros est destinée aux investisseurs prudents souhaitant faire fructifier leur capital sans se mettre en danger. Comme son nom l’indique, ce type de contrat s’appuie sur un support d’investissement unique exprimé en euros : l’assuré confie son épargne à une compagnie d’assurance qui se charge, par la suite, d’investir dans des produits financiers peu risqués. En revanche, le taux de rémunération des fonds en euros reste faible et ne peut être modifié au cours du contrat.
A la manière d’un livret d’épargne amélioré, ces contrats présentent les avantages suivants :
- Garantie du capital. La somme investie ne peut être perdue et est augmentée des intérêts perçus à échéance du contrat ;
- Effet « cliquet ». Les intérêts annuels d’un contrat sont définitivement acquis et peuvent générer, à leur tour, d’autres intérêts dans les années à suivre ;
- Taux minimum garanti (TMG). La plupart des fonds en euros fixent un rendement minimum à atteindre annuellement.
Dynamiser son épargne avec un contrat multisupports
A l’inverse des fonds en euros, les contrats d’assurance-vie multisupports offrent une marge de manœuvre plus importante et permettent aux assurés de diversifier leurs placements. Ces offres s’adressent à des épargnants avertis, prêts à prendre plus de risques pour atteindre des rémunérations conséquentes. Avant d’opter pour un contrat multisupports, il est donc essentiel de bien définir sa stratégie de placement en comparant les assurances-vie : un mauvais choix de support pourrait engendrer un capital à échéance inférieur au capital de départ investi.
Il est généralement proposé aux assurés de répartir leur épargne entre deux produits financiers :
- Les unités de compte (UC) aux formes diverses (sociétés d’investissement à capital variable (SICAV), fonds communs de placement, fonds immobiliers…) ;
- Les actions qui doivent composer, au minimum, 30 % du contrat multisupports. Bien que présentant un niveau de risques élevé, les actions permettent de profiter des opportunités du marché boursier.
Modifier son contrat d’assurance-vie
Frais de gestion élevés, bénéfices incertains… Il arrive qu’un contrat d’assurance-vie ne comble pas les attentes de l’assuré. Pour y remédier, celui-ci peut transformer son contrat monosupport en contrat multisupports grâce à l’amendement Fourgous paru en 2005. La seule condition reste de transférer au minimum 20 % de l’épargne sur des unités de compte. Avantage non négligeable, l’assuré conserve son antériorité fiscale : il pourra bénéficier d’avantages fiscaux 8 ans après l’ouverture de son contrat, même après modification.